dimanche 14 décembre 2008

Echo



Il aura fallu, étrange et rare alchimie, que les concepts et l’intuition s’enrichissent jusqu’à l’extrême perfection d’eux-mêmes et que s’établisse une sorte de silence logique, l’écho de l’âme qui s’aime d’un amour infini, la Vie comme une réitération de l’Esprit pur, le dialogue d’un nominatif absolu rêvant éternellement sa propre duplication, imaginant les scénarios de l’existence multipliée par le miroir des images. Mais qui a jamais témoigné de ce halo silencieux de pure lumière, nimbant le chant et les couleurs de la vie ? La méditation de la vie sera donc l’élucidation perpétuelle de l’intimité jumelle de moi … et moi, repos et mouvement à la croisée de l’existant et du non-existant. Consonance ou résonance du Seul multiplié des échos innombrables de son chant. Et puisqu’il y a autant de chants que d’instruments, il ne peut y avoir ni programme ni obligation ; il revient à chacun, quand il le peut, d’accorder son instrument à cette musique sans notes…
Lorsque la connaissance extrême délivre l’amour, l’amour délivre la liberté. Ainsi naît la vie poétique…

Texte de Victorinus http://victorinus.blog.lemonde.fr/

Fleur d'affirmation


2 fils acier enroulés. Contrainte : passer et repasser par un centre

DORESTHR est venu par hasard. A la création du blog, c'étaient les lettres anti-robots demandées. Le premier mot du blog en quelque sorte.

samedi 13 décembre 2008

Fil au centre




Si j'essaye de comprendre ce que je fais et avec quoi :
Le fil, c'est l'égo. Un début et une fin que l'on imagine ou non, un petit tour et puis s'en va. Dès lors, son occupation est de chercher sa forme pour être en interaction la plus globale avec son contexte.
Sa forme est dictée par ses qualités d'acier -brillance, rigidité, masse présente mais négligeable, "empétrement" de la tige d'une longueur d'un mètre que je compte prochainement ramener à 99 cm-
Une fois la forme crée, je dois changer le contexte pour la mettre en re-présentation. Il peut y avoir renaissance d'ensemble.
La question est, me semble-t-il : qu'est-ce qui va survivre à l'illusion? Le fil? Vraiment? Ne s'est-il pas déjà perdu dans sa multitude de possibles?

vendredi 12 décembre 2008

jeudi 11 décembre 2008

Train-train


1/Métaphysique des tubes
2/ Attracteur étrange


En laissant les mots, je pers le sens du savoir, le sens de mémoire
De quoi parlerait-on maintenant?
D'une partie de pêche un dimanche après-midi
D'un ciel qui se déploie
Condensation où chaque goute conte
sa vibration sensible et ma foi, raisonnée

J'ai mal aux leurres et aux lentilles trop astiquées
Aux voix qui montent quand pleure le silence
A la mienne, en son prétentieux devoir

Partir d'ici pour être ici
demain
Sans attendre

mercredi 10 décembre 2008

Séparation intime

Les mots ne savent pas décrire un visage, pas plus qu'un paysage. Les tentatives de mots sur l'image ne sont donc porteur que de leurs propres vérités.

La tentation reste grande pour ce couple qui s'amorce, cet attracteur étrange.

lundi 8 décembre 2008